Matériels : des années 1970 : BB 300 - BB4100 - Z4100 et divers

Départ vers TSE:

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Portet :

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Arghhh! celle avec le couvert terrible !! j'ai vu ce train partir X fois de Matabiau avec souvent des bovins et j'ai pas une seule image

jb@+

BB 63500 à l'annexe de FOIX lors du RVB FX TRN


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Toujours à l'annexe, une pièce rare sur la région, j'ignore d'où il provenait :

Y MO 25006

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La draisine à FOIX :



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C'est un sacré cadeau de Noël Jean Louis.
Pour le cœur c'est très dur. en plus du Robertville avec toutes ses voies et la lunette sur la caténaire. Ca j'avais même pas.
En plus le parisien avec les postale, 3 romilly et en queue les deux voitures directs Paris en service d'hiver....Eux ils savaient attirer le client de toutes les petites lignes.
Deux collectors en plus de l'ensemble: Une UM de Z 4100 avec couplées une triple et une double. Ca devais s'arrêter à Foix ce type de compo. Au dessus c'était 3 ou 6 caisses j'ai jamais vu 5. Par contre j'ai vu de la Z 4400 avec 2 Romilly ou une BB 300 avec 3 remorques unifiées rouge et crème...

Merci mille fois.++++++

On dirait aussi une 300 avec des tampons blancs sur l'une de tés photos mais lors du Présidentiel, le Balai avait une 4100 à tampons blanc, l'UM 300 tirait le Présidentielle avec la PR4 mais les tampons avaient des enjoliveurs en tôle chromée et le bouclier en cuivre reluisant avec 6 drapeaux.

Hélas aucune photo de cet évènement.

Merci, merci, merci.

Pour le locotracteur, je crois que c'était le Barbe pour St Paul de Jarrat.

Je réservais cela pour la fin d'année! Les tampons blancs c'est le soleil couchant qui donne l'illusion! Pour le Yoyo, je ne sais pas je n'ai jamais pensé à aller photographier chez Barbe, c'est stupide!!!

Il y avait des couplages Z 4100 et Z 4400 parfois avec deux élements ,je me souviens de la draisine sur les voies du triage .

jb@+

Bonsoir,
Tosque, encore une fois, bravo pour ces images. Formidable de retrouver tout ça !

Pour les souvenirs, et anecdotes, il m'en vient deux:

Ces 300, (machines dont j'avais déjà dit un mot, je ne sais où), avaient, sur la voie unique, entre Portet et Pamiers, à une certaine époque, (vers 1973), la facheuse habitude d'être prises de mouvements de lacets, (tamisage), tout à fait à la limite du supportable.
Sur les alignements, le siège de l'aide conducteur, (vacant sur les "voyageurs"), ne tenait pas debout. Et parfois nous devions abaisser la vitesse, afin de limiter les oscillations, et par là-même, les chocs des bogies qui venaient taper en butée.
Personnellement, et malgré les signalements de tous les conducteurs restés sans suite, je n'ai jamais bien su l'origine de ces mouvements dont l'importance exceptionnelle, ne se faisait ressentir, essentiellement, que sur cette portion de voie.

Les Z 4100, vieillottes, mais de conduite aisée, n'étaient confortables, ni pour les voyageurs, ni pour le conducteur.
Toute répétition "signal fermé", par le vieux "répétiteur" en cabine, émettait un sifflet strident, (comme sur les vapeurs, où il était nécessaire de couvrir le bruit ambiant), volontairement très désagréable, pour en imprimer la trace dans la mémoire du mécanicien.
Ces automotrices n'étaient pas équipées d' un frein modérable au desserrage, si bien qu'elles devaient faire l'objet d'attention particulière, dans les pentes de longueur importante, ainsi que lors de arrêts.
Pour éviter un arrêt brutal, la méthode consistait à réalimenter opportunément, (au bon moment), la conduite de frein, puis de passer immédiatement sur "Neutre". A la condition que l'arrêt ne se situe pas en déclivité, comme à Vèbre.

Dans ce point de desserte, en rampe de 20 pour mille, dans le sens impair, si le rail était glissant, il était recommandé de mettre un œil à la fenêtre de la voiture pilote, pour surveiller si les essieux de la Z, en queue, ne patinaient pas trop, lors du démarrage. Aucune indication en cabine, autres que des secousses, ne venait renseigner l'agent de conduite sur l'état de la traction. Rudimentaire !

Un matin, au 6105, (Arrivée Ax vers 8h,(?), le contrôleur me rejoignit en cabine de la "ZRx", avant le terminus, pour me faire part de son étonnement.
Une voyageuse, munie d'un billet pour "Le Castelet", acheté le matin même à Toulouse, venait de lui demander si le circuit moto était loin de la gare !! Pressée de rejoindre son copain pilote, sur le site près de Toulon, dans le Var, elle était dépitée de n'avoir pas été assez précise, lors de l'achat, et est redescendue au 7826, autrement dit dans l'impossibilité de voir la course.

Voilà Tosque, il s'en passait des choses, à l'intérieur de toutes tes photos. Merci.

A bientôt!

Merci Moly de toutes des illustrations pittoresques.

Merci Moly, d'accompagner encore une fois les photos de tes commentaires qui les illustrent bien et permettent aux jeunes de découvrir une époque révolue de la traction, que peu peuvent imaginer!
La réalimentation des Z était pour moi inconnue, j'avais noté effectivement lors des phases d'arrêt cela, c'était là aussi assez sonore, mais sans connaitre le pourquoi! Je pensais que c'était purement mécanique et que cela tombait juste à ce moment!
Pour les 300, c'étaient des danseuses avant les danseuses!!

Bonjour à tous, bonjour Jean Louis,

voilà encore une série qui me laisse sans voix! SUPERBE! UN ENORME MERCI!!!
Amicalement.
Laurent.

Bonjour et meilleurs voeux à tous,

Quelle palette de photos !

Vraiment merci Tosque d'avoir immortalisé un monde ferroviaire à jamais révolu !

Belles photo d'archives.
Pour d'autre photo je vous recommande la lecture du livre Sur les rails de Midi Pyrénées entre Garonne et Pyrénées

Bonjour et meilleurs vœux pour 2013

Fabuleux toutes ces photos d'archive et commentaires qui nous permettent de mieux connaitre cette ligne mythique....

Merci merci merci

Pascal

Magnifique ,du chemin de fer à en pleurer

Un faible pour la 5ème, un petit bijou ! Réalité ou miniature ? <3

Bonsoir,

Je me joins à vous tous pour féliciter Tosque, ainsi d'ailleurs que tous ceux qui animent les trains du Midi, de fort belle façon.

Sur les arrêts, parfois brutaux des Z 4100, je tenterais bien une explication un peu technique, mais franchement, le frein, est, sauf pour les initiés bien sûr, très difficile à cerner, de façon simple, claire et concise, et pour tout dire, pas très glamour.

Un arrêt en douceur est obtenu, dans une phase de desserrage, avec une pression résiduelle dans les cylindres de frein, or, les Z 4100 disposaient d'équipements de frein anciens, qui ne permettaient pas de contrôler la vidange de ces cylindres de frein , donc de régler volontairement, par paliers successifs, le desserrage des semelles sur les roues.
La moindre commande de desserrage des freins, commandait le desserrage complet du train.
Et de ce fait, héritage des prescriptions anciennes, les arrêts étaient, faute de faire mieux, par la méthode précisée plus haut, des arrêts "métro".

Coté voiture pilote, en conservant la porte intérieure de cabine ouverte, tout arrêt provoquait son claquement sec, malgré son verrouillage. (Pas très discret).

Sur la Z, comme sur les X 2800, la cabine était intégrée dans le compartiment à bagages, et à l'époque, notamment à certaines périodes, surtout matin et soir, des colis volumineux pouvaient s'empiler, jusqu'à rendre l'approche du poste de conduite assez sportif.
En effet, à Toulouse, ces engins mis à quai, dans la nuit, était progressivement chargés par les bagagistes, au petit matin. A l'arrivée du conducteur, mais surtout du chef de train, qui devait, lui, s'atteler à tout le tri et au rangement de ces bagages, il pouvait y avoir des mouvements de (mauvaise) humeur, et des noms d'oiseau envers ces bagagistes qui avaient...n'importe comment !
A mesure que le train égrenait ces colis, et se vidait, les voix s'apaisaient, et la bonne humeur revenait jusqu'au prochain coup.

Sur le vif, ces trains du matin n'étaient pas très enthousiasmants, mais aujourd'hui, ces souvenirs me feraient plutôt sourire.

A bientôt !

Merci Moly de ces précisions, mais quand tu parles desserrage, c'est plutôt serrage non? Pour l'arrêt!!

Bonjour Tosque, bonjour à tous,

Tosque, ça ne m'étonne pas que mes explications ne soient pas trop limpides...

Historiquement, avec les équipements anciens, (triple-valves), donc sur les Z 4100, on ne pouvait matériellement, qu'accentuer le freinage, par paliers successifs, jusqu'à l'arrêt. C'est ce qui se pratiquait à la vapeur sur les trains longs.
L'arrêt était d'autant plus brutal, qu'il s'effectuait sur une séquence de serrage, de valeur conséquente. Un peu, ce que l'on ressent aujourd'hui, sur du matériel beaucoup mieux suspendu, lors d'un freinage d'urgence. (prise en charge par les automatismes, par ex.).

Toute commande de desserrage du frein, provoquait systématiquement le défreinage complet de la rame.
Pour adoucir "l’atterrissage", il était néanmoins possible, sur les trains courts, peu sensibles aux réactions "accordéons" tête-queue, mais dans un "timing" bien précis pas évident à réussir sans expérience, d'obtenir l'arrêt de la Z, pendant cette phase de desserrage, mais avant la vidange totale des cylindres de frein. (Si non, il fallait reprendre un nouveau serrage).

Aujourd'hui, le conducteur, qui a commandé un serrage, peut, depuis ce palier de freinage, aussi bien en modifier l'effort, en l'accentuant, qu'en le diminuant, de la valeur qu'il désire.

Est ce un peu plus clair, précisé, de cette façon...?

A bientôt!

Merci Moly, oui c'est plus clair, je comprends qu'une fois enclenché sur les Z tu ne pouvais plus moduler, comme sur la plupart des engins modernes, ou moins d'ailleurs! Aucun mécano ne me l'avait expliqué lors de mes accompagnements en Z, souvent coté 1°, et il n'y avait pas trop de place!!

Si j'ai bien compris, en commandant le desserrage puis la fonction neutre ça empêchait la vidange complète des cylindres de frein?
Je n'ai jamais trop pratiqué la triple valve, seulement sur quelques rares 63000...