CC 7100 à Trèbes (11).

Bonjour à tous.



Janvier 1998.

Une CC 7100 non identifié,va brûler la gare de Trèbes.
Ambiance hivernale de fin d'aprés midi;c'était un dimanche....
Elle tire sa rame de "bachés" vers St Jory (sans doute).
Dans 5/10mn : il fera nuit.

P.

Aaaaaah...

20/20
-> Bien pour comencer le W.E
@+

Ahhh, belle époque!

Belle image du passé

Bonjour.


Merci à vous pour appréciations....

Histoire de clôturer ce post;je vais vous mettre ici le même train pris aprés son passage devant moi...
La deuxième photo quoi.....
A contre jour bien sur.....?!?



"Ambiance crépuscule".....des trains à toutes heures....
(il fallait encore avoir envie d'être là....surtout en hiver...)

C'est bien la même CC que celle du premier post.
Elle va traverser la gare de Trèbes,vers Carcassonne/Toulouse.
Janvier 98.


Bon dimanche à vous.

P.

Bonsoir,

 Merci à Ribes Patrick pour partager cette vue d'un train anonyme en gare de Trèbes.

Ce n'est pas toujours le cas, mais cette photo m'a tout de suite fait faire un retour en arrière de 40 ans, d'où cette nouvelle fenêtre ouverte sur le passé :

Milieu des années 70, les vitesses de base des trains sur cette section de ligne, voie 2, (vers Carcassonne), étaient de 140 maximum en rapides-express, 120 en ME 120, 100 en messageries, et 80 en marchandises.

L'axe du batiment voyageurs de Trèbes tenait lieu de repère pour une petite chute de vitesse généralisée de presque toutes les catégories de trains à l'exception, pratiquement, des messageries qui poursuivaient à 100 km/h.
A partir de là, les "familles" de trains précisées ci-dessus observaient respectivement les 135, 110, et 75 km/h.

Ce type de restriction n'était pas repérée sur le terrain, mais uniquement inscrite aux renseignements techniques des fascicules horaires. Pas de problème, depuis le début, nous étions "formatés", (comme on dit aujourd'hui), à cette exigence, qui était donc respectée "les yeux fermés" !

Par contre, et surtout, pour les marchandises, cette période avait connue un resserrement des marches assez spectaculaire, si bien que pour "faire l'heure", nous devions tirer "au trait", (à vitesse maxie constante), pratiquement de Narbonne à Toulouse.
Trèbes étant situé en rampe, pas d'utilisation du frein pneumatique, le "challenge conduite" consistait à "sentir", en fonction d'une évaluation innée des aptitudes de roulage du train, tonnage, compo, etc... l'instant "t", où il fallait ramener le manipulateur de traction à 0, (ou parfois simplement réduire l'effort de traction), afin de tomber pile à la vitesse prescrite en face la gare.

Certains étaient plus doués les uns que les autres pour réaliser cet "exercice", dont tout autant qu'il respectait la sécurité, ne revêtissait aucune conséquence, s'il avait été trop anticipé.
Néanmoins, et c'est important, il était de nature à développer un certain sens de l'harmonie entre l'homme, et la masse en mouvement, du train qu'il conduisait.
De là, meilleure impression de confiance...et ça "roulait", dans tous les sens du terme, bien mieux que de se débattre dans la maladresse....!

La vérité m'oblige à préciser, aussi, que certains jours étaient plus favorables à l'"exploit" que d'autres...

Voilà texte bien long, pour un instant bien bref, et très banal s'il en est, mais fixé très précisemment par la photo de Patrick. Il fera ressurgir certainement quelques souvenirs aussi à certains coutumiers des lieux et de ses pratiques.

A bientôt !

Bonsoir.

Merci MOLY.

Chaque intervention de tes "histoires vécues" sont de vrais plaisirs....

@ bientôt.

P.

Bonsoir,

 Oui, je sais,...certains spécialistes, ou curieux, (dans le bon sens du terme), apprécient le souci du détail réaliste dans la conduite....hier, il pleuvait, et j'ai brodé un peu... Mais c'est ta photo qui a fait "tilt" sur ce point singulier que Trèbes était à l'époque. Aujourd'hui, je ne sais pas....

"De la petite bière" pour tous ceux qui ont répété (et répètent encore), ces gestes tant de fois...!

A bientôt !