Derniers trains sur (Bordeaux)- Sarlat - Souillac - St Denis Près Martel...

Bonjour,

Je n'arrive pas à trouver d'info là dessus, peut-être que certains d'entre vous saurons...

Je me demande quels matériels assuraient les derniers trains sur les tronçons de part et d'autres de Souillac, sur la ligne (Bordeaux) - Sarlat - Souillac - St Denis Près Martel - Aurillac, au moment de la fermeture.
Sur une photo trouvé sur le web, il semble y avoir une RGP2, une autre, un X2400. Ces 2 matériels fréquentaient la ligne ? D'autres peut-être ?

Sur ce fil du forum https://www.trainsdumidi.com/t15864-ligne-souillac-st-denis-pres-martel , il semble y avoir un ABJ ?, mais l'époque semble être bien antérieure à 1980.

Merci à vous

Amicalement

Paul

Derniers trains -->  l' AR St Denis - Bordeaux en mai 1980 --> RGP2

Picasso aussi je pense.
Mais derniers trains en RGP-2 comme le dit Montplaisir qui a eu la chance d'être dedans !
RGP-2 orange ou verte au fait pour le clap de fin ?

Les ABJ4 X 3600 ont été remplacés par des X 3800 au printemps 1976 .   


Mais ce sont les RGP 2 X 2700 qui avaient repris le service lors de la fermeture en 1980 .

Il me semble que la photo représentant un X 2400 correspond à un train spécial .

pour le trains SAINT DENIS - BORDEAUX en RGP 2
pour le train estival AURILLAC BORDEAUX en X 3800

BRUNO 06 a écrit:pour le trains SAINT DENIS - BORDEAUX en RGP 2
pour le train estival AURILLAC BORDEAUX en X 3800

Bonjour à tous,

Le train estival a également été assuré par des X 2400 et 2800 du dépôt de Limoges mais ce sont surtout les RGP 2 bordelaises qui ont principalement été utilisées sur cette ligne, après la radiation des derniers ABJ 4.
L'hiver, des trains de skieurs en provenance de Bergerac, notamment, ont été acheminées par les 68000 limougeaudes, puis, à partir de 1975, par les 67400 du même dépôt.
Je profite de ce post pour envoyer deux photos de la toute dernière circulation SNCF entre Souillac et St-Denis-près-Martel.
Du 8 au 10 Mars 1992 eut lieu la dernière tournée d'inspection des ouvrages d'art concernant les 2 viaducs de la ligne (Les Courtils et Bramefond). Pour leur part les tunnels avaient été inspectés au mois d'Octobre 1987.
Voici donc cette dernière circulation, le 10 Mars 1992, sur le viaduc de Bramefond avec le Y 7767 et le wagon plate-forme n° 5. A la fin de l'inspection le convoi rebroussera vers St-Denis.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Excellent témoignage après la fermeture 12 ans plus tôt! 

Remarquables documents ! Merci !

Super ces photos !

Merci pour toutes les infos.

J'élargis un peu le périmètre aux circulations atteignant Sarlat depuis Le Buisson : c'était également des X3800/RGP2 à cette époque ? Avant l'arrivée des X2800 puis X2200 au cours des années 80 ?

Une image rare d'un Picasso en circulation commerciale sur la ligne, au niveau de St Denis, dans le tout premier article de presse à l'origine du CFTHQ.
(Les parts de la SCI créée par la suite ont été fondées sur des valeurs financières bien moindres).

Pour rappel l'association CFTHQ (constituée à l'origine en bonne partie par les membres de la SCI CFDM) a depuis quelques années racheté le foncier et l'armement (la voie) à la SCI et se trouve ainsi totalement propriétaire.

Ph. Coudeville, Président fondateur de l'association CFTHQ, souhaitait dès le début sauver cette voie ferrée, en totale indépendance du réseau national.
Il est à préciser qu'aucune entité territoriale n'a été nécessaire pour réunir les fonds.

Une association loi 1901 ne pouvant rendre les apports financiers en cas d'échec du projet, il a été retenu de créer en parallèle une Société Civile Immobilière (du Chemin de Fer de Martel), entité qui avait le potentiel de pouvoir restituer les fonds en cas de non faisabilité, par revente des parcelles et du métal de la voie.
Ce pari audacieux a porté ses fruits !

Bernard
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SSP a écrit:Super ces photos !

Merci pour toutes les infos.

J'élargis un peu le périmètre aux circulations atteignant Sarlat depuis Le Buisson : c'était également des X3800/RGP2 à cette époque ? Avant l'arrivée des X2800 puis X2200 au cours des années 80 ?

Même matériel, X 2400 (derniers engins de Limoges radiés en 1987), 2800, RGP 2 de Bordeaux (radiés en 1986), puis X 2200 à partir du milieu des années 80, très rarement les X 3800 (les engins de Bordeaux ont été radiés en 1988).
Les BB 63500 et 66000 étaient en charge du trafic des marchandises et les 67400 assuraient le train de nuit Paris/Agen et retour via Périgueux et Le Buisson (EXP 4422 et 4423).
Les compositions étaient parfois hautes en couleur mais aussi homogènes.

Hawaii7 a écrit:Picasso aussi je pense.
Mais derniers trains en RGP-2 comme le dit Montplaisir qui a eu la chance d'être dedans !
RGP-2 orange ou verte au fait pour le clap de fin ?

Dans l'ouvrage des Editions du Cabri, consacré à cette série, il y a une photo de Gérard Manière, en NB malheureusement, de la dernière circulation du 31 Mai 1980 dans le site de Mirandol et, a priori, il s'agirait d'une verte, mais ce n'est pas sûr.

Compo pas facile à identifier, la XR étant en tête.
Je regarderai de plus près ...
LN/JCP.

le dernier service.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Super.

Merci pour ces photos, infos et horaires.


Paul

l'autorail estival partait le matin de BORDEAUX et passait à BRETENOUX BIARS de mémoire à 10 h 45
au retour il passait à BRETNOUS BIARS à 17 h ne redescendant d'AURILLAS 
il y avait rebroussement à SAINT DENIS PRES MARTEL

Il doit s'agir de la circulation spéciale d'Adieu à la ligne Sarlat-Cazoulès.
Le périple était organisé par les Amis des Chemins de Fer de Brive.
Étapes : Périgueux-Brive-Cazoulès-Sarlat-Le Buisson-Niversac-Périgueux.
Tout cela en X 2400 plus une XR 8100.
J'ai eu le plaisir de conduire le convoi entre Sarlat & Le Buisson

Troy 46 a écrit:

L'hiver, des trains de skieurs en provenance de Bergerac, notamment, ont été acheminées par les 68000 limougeaudes, puis, à partir de 1975, par les 67400 du même dépôt.

Si vous évoquez le "Train des Skieurs" Bordeaux-Le Lioran, il était assuré en 66000 de Limoges plus 4 remorques XR.
Les bordelais, nous l'assurions sur Bordeaux-Bergerac (après c'était un briviste qui nous relevait). Repos toute la journée à Bergerac pour effectuer le retour.

Intéressant à savoir, j'ignorais cette particularité, toutefois il y avait d'autres trains de skieurs provenant de Sarlat et Bergerac assurés par les 68000.
Pour avoir vécu à Aurillac entre 1968 et 1984, je peux vous dire que ies trains de skieurs étaient vraiment en vogue et puis, comme pour beaucoup de choses, ces courants de trafic ont décliné, aujourd'hui il existe une relation Brive-la-Gaillarde/Neussargues de la mi-Décembre à la mi-Mars, desservant la gare du Lioran.
Ce train est assuré par les X 73500 en UM 3 certains jours, quand les X 2800 circulaient encore il y avait des compos à 4 ou 5 caisses!
J'ai quelques photos de ceux-ci, je les posterai ultérieurement.

Et la rame Aurillac/Paris renforcée avec 10 voitures et UM 67400! Un grand souvenir(St Jacques)années 90....

masbernat a écrit:Et la rame Aurillac/Paris renforcée avec 10 voitures et UM 67400! Un grand souvenir(St Jacques)années 90....

Justement la voici à Murat cette fameuse rame avec des voitures USI, UIC Y, Corail et même DEV me semble-t'il.

A Murat, le 14 Février 1988 avec les BB 67562 et 67459 en UM, l'Express 6528 (Aurillac/Paris-Gare de Lyon).[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le train des skieurs BLG/Neussargues dans sa version renforcée à 5 caisses (les dimanches), entre St-Denis-près-Martel et Vayrac au km 639, une des dernières fois ou les 2800 ont assuré ces trains. 17 Février 2007
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Quel dommage que cette ligne entre st denis et Sarlat ait été fermée. A l'époque le trafic devait être très faible et cela pouvait sûrement se justifier. Mais aujourd'hui, avec le tourisme qui s'est beaucoup développé sur toute la.vallee de la Dordogne, elle aurait pu avoir du sens. On ne refait pas l'histoire. Je recherche toute photo concernant cette ligne au moment où elle était en service commercial.

Le département de la Dordogne a été précurseur dans le domaine des voies vertes et autres véloroutes, hélas!
Et comme une mauvaise idée n'est jamais perdue, d'autres départements ont suivi, tels les moutons de Panurge, persuadés d'avoir une solution miraculeuse pour attirer le touriste.