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Message  lefevre 2012-12-18, 08:02

18 décembre Hier, lors du vote du budget, Alain Rousset a dévoilé qu'un partenaire privé pourrait accompagner le projet de réouverture de la ligne ferroviaire. Il s'agirait de Lavalin. C'est par une Le président de Région Alain Rousset (ici sur la ligne Oloron-Canfranc à Escot en 2009) a dévoilé qu'un privé était intéressé par la remise en service de la voie. Ce pourrait être pour y développer un train touristique. (archives J-P. G.)
C'est par une petite phrase sibylline, gorgée de sous-entendus, qu'Alain Rousset a révélé publiquement, hier depuis Bordeaux, qu'un partenaire privé pourrait bien accompagner la Région dans le projet de réouverture de la ligne ferroviaire entre Oloron et Canfranc.

On discutait alors du budget de la Région pour 2013 et les oppositions s'inquiétaient de la facture annoncée pour le Pau-Canfranc. De fait, la confirmation du début des travaux de remise en état fin 2013, pour la section entre Oloron et Bedous, oblige la Région à budgéter une somme de 17 millions d'euros cette année. Pour une enveloppe globale qui frôlera les 120 millions d'euros.

La piste SNC Lavalin

En face, évidemment, en ces temps de disettes et de finances contraintes, UMP et centristes s'interrogent. La droite, par la voix de son responsable de groupe Michel Diefenbacher, aimerait que l'exécutif renonce à ce projet pour injecter cette somme ailleurs. Quant au groupe Forces Aquitaine (Modem) via son élu Joan Taris, il encourage le conseil régional à ne pas partir isolé dans cette aventure. "Plus de 100 millions d'euros, c'est insoutenable. N'y allez pas seul" a lancé le conseiller régional girondin.C'est notamment en réponse à ce dernier que le président du conseil régional a dévoilé, en plus des soutiens déjà connus du conseil général des Pyrénées-Atlantiques (pour la sécurisation des carrefours) et de l'Europe, la piste privée. Sans pour autant se montrer trop affirmatif.

Reste que, selon nos informations, le partenaire en question serait la société canadienne SNC Lavalin (1). Cette entreprise trace énergiquement son sillon depuis quelques années en France, notamment dans la gestion de plate-formes aéroportuaires. Une grosse douzaine d'aéroports régionaux figurent actuellement dans son portefeuille, dont celui de Tarbes-Lourdes-Pyrénées depuis bientôt deux ans, mais aussi de Toulouse-Francazal qu'elle veut orienter vers l'aviation d'affaires. Et surtout, SNC Lavalin s'intéresse depuis peu à l'exploitation de trains touristiques.

Elle exploite depuis mai dernier le train à crémaillère du Puy-de-Dôme, et s'est positionné pour un autre train (celui de la Mure)en Isère. Faut-il donc penser qu'en plus des trains régionaux qui seront de retour en 2015, un train touristique roulera un jour en vallée d'Aspe?

Un train touristique... mais aussi du fret ?

Et que son exploitant pourrait aider la Région dans son opération de rénovation de la voie ? A priori, cette option est en tout cas envisagée par la majorité régionale. Qui croit de plus en la pertinence du concept. "Regardez-ce qui se passe avec le Train Jaune à Perpignan" a argumenté Alain Rousset. Sachant que Lavalin, en plus d'un train touristique, se positionnerait également sur du transport de fret.

C'est aussi à l'aune de ce type de projets qu'il faut considérer l'accord de partenariat que signeront, le 28 février prochain, la Région Aquitaine et la Communauté espagnole d'Aragon. La réouverture de ligne Oloron-Bedous-Canfranc-Saragosse y figure. L'accord prévoit aussi la mise en place d'un fonds de coopération entre les deux régions afin de développer des projets transfrontaliers.

1) Nous n'avons pas pu obtenir de réponses de la part du siège européen basé à Ivry.

L'aéroport de Pau atterrit dans les débats

les autres dossiers D'autres dossiers concernant les Pyrénées-Atlantiques ont été évoqués hier à Bordeaux.

l Aéroport de Pau-Pyrénées.L'élue paloise Josy Poueyto a, comme prévu (Notre édition du mercredi 12), interpellé l'exécutif sur le manque de soutien régional à l'aéroport de Pau. Citant en exemple ce qui se fait en Auvergne et en Languedoc-Roussillon, elle estime que la Région Aquitaine, qui préside le syndicat mixte de l'aéroport, devrait participer à l'arrivée de compagnies low-cost à Pau mais aussi faire pression sur Air France afin de faire baisser les tarifs. Ce serait un enjeu d'aménagement de territoire et de développement économique du Sud-Aquitaine. La conseillère régionale centriste note aussi que derrière "la passivité", se cache une attitude "discriminante à l'égard de territoires au-delà de la rocade bordelaise" alors que selon elle, et notamment en Béarn, de "nombreux contribuables vont payer pour une LGV qu'ils ne verront jamais."

En face, le premier vice-président, en charges des transports Bernard Uthurry reste sur la ligne qu'il a déjà indiquée. Et note aussi que la commission européenne ayant l'oeil sur l'aéroport de Pau, verser des aides pour encourager la venue de low-cost ne lui apparaît pas aujourd'hui envisageable.

l Port de Bayonne. En 2013 le conseil régional va investir 15 millions d'euros pour aménager le port de Bayonne, et notamment les quais de Blancpignon (Anglet), qui accueillent, entre autres, les installations de l'entreprise mourenxoise Sobegi. Sachant que sur l'autre rive, côté Boucau, 2013 sera marquée par la livraison du laminoir de l'entreprise italienne Beltrame, qui créera une centaine d'emplois. l

Un budget de Région à 1,365 milliard

Quasiment stable par rapport à 2012 (petite hausse de 1%), le budget 2013 s'établira cette année à 1,365 milliards d'euros. A noter que si le groupe UMP a voté contre, les centristes de Force Aquitaine se sont simplement abstenus, ce qui en a surpris certains, notamment dans les rangs de la majorité socialiste. De quoi en tout cas conforter Alain Rousset quand il martèle que la région Aquitaine "est la mieux gérée de France." Dans cette grosse enveloppe, retenons 62,5 millions pour le développement économique, 115 millions pour la recherche, 238 pour la formation professionnelle et l'apprentissage ou encore 214 (+ 20%) millions pour les TER. Sur ce dernier point des transports régionaux, y associant son 1er vice-président B. Uthurry, Alain Rousset a fait part de sa colère "grandissante" contre la SNCF et "son manque de transparence."







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