RRR et Danseuse ...

Ah oui, ça arrive de temps en temps, il y a une opération sur les freins qui se fait à l'ERM.

Je ne sais pas si c'est vrai mais un collègue m'a dit que les RRR étaient désormais interdites entre Montréjeau et Luchon.
Info à confirmer par les spécialistes.

SF

Dire qu'on partait avec BB 8500 + 2 RRR jusqu'à Montréjeau où on en laissait une, le TER de 16h40 à l'époque!

Je me rappelle des doubles RRR, il me semble que le train descendant de Luchon était comme ça dans la 2ème moitié des années 90. Je le voyais passer vers midi à St Gaudens depuis le collège.
Pour Luchon, ce n'est pas grave, le faible empattement des bogies des BB 8500 étant assez agressif pour la voie, il vaut mieux ne pas trop les y voir.

La mémoire me fait visiblement défaut car je ne me souviens pas de ces doubles RRR dans les années 90 ...

pas en tout cas sur Montréjeau, par contre oui sur Rodez (les dimanche soir de RZ à Toulouse).

Luchon a toujours été fait en RRR solo, sauf exceptions, comme la féte des fleurs..

Ces doubles RRR venaient sûrement de Montréjeau ou de Tarbes. Après, je confonds peut être les heures, c'est loin.

Pourtant, je me rappelle à peu près de ce que je voyais passer durant le heures de pause(sous réserve de mémoire défaillante, c'était il y a 15 ans!)

TE depart 16h40 en ce temps là... 8500 + 2 RRR trajet TE-MTJ
La BB 8500 et une RRR continuait sur LUC où on arrivait juste à temps pour aller faire les courses au petit supermarché de LUC. On revenait dans le sillon du parisien... 

Roulement 161 de TE en 1998:
départ de TE: 16h45: 97805, arrivée LUC: 18h49.
retour avec le 4822.

[quote="SoiFran"]La mémoire me fait visiblement défaut car je ne me souviens pas de ces doubles RRR dans les années 90 ...

pas en tout cas sur Montréjeau, par contre oui sur Rodez (les dimanche soir de RZ à Toulouse).

  Bonjour,

       Merci à tous de vos contributions.
       Etant un peu à l'écart des rails Toulousains, malgré quelques incursions rapides de temps en temps, j'apprécie particulièrement vos actualités, et reportages agrémentés de photos.
       Beaucoup d'entre vous sont jeunes, et ça dynamise plutôt bien le forum . Vraiment : Bravo !

       Soifran, certainement un peu plus "blanchi sous le harnais", sans être un vieux cheval de retour, (je ne me permettrai pas), nous gratifie aussi de contributions de grande qualité  : merci pour tes partages..

       Je rebondis sur tes souvenirs des doubles RRR de Rodez.
       Vers 1996, j'avais passé quelque temps "chef-traction" au diesel, et lorsque j'étais de service le dimanche, et qu'un des conducteurs dont j'avais le suivi descendait ce train, je l'accompagnais bien volontiers.

       Un peu comme sur l'Ariège, les copains qui avaient passé le week-end en famille, en montant dans le train, venaient blaguer en faisant un petit détour, dans la cabine de la rame. L'ambiance était sympathique.

       Lorsque les conducteurs étaient des anciens expérimentés, je ne dédaignais pas faire un bout de conduite, car je trouvais que les freinages avec ces compositions étaient très progressifs, efficaces quand-même, et à titre personnel, je "les sentais" très bien, et il était naturel de faire des arrêts précis de qualité dès lors que l'on s'appliquait un peu.

       D'une façon générale, je l'avais dit sur ce forum, je n'appréciais pas ce matériel, qui cependant, s'adaptait mieux, (à mon avis), en rever, à la traction thermique, qu'à la traction électrique.

      Voilà pour quelques souvenirs d'un (presque) vieux ! !

      A bientôt !

Merci Moly pour ces remarques et souvenirs.

Je me souviens d'une fois, dans ces années 90, un dimanche au départ de Rodez, le train était donc formé de deux RRR , le voyage s'est terminé non loin du grand (et haut) pont routier qui enjambe la voie ferrée à Rodez !

De mémoire un problème sur la 67400 en pousse.

Train arrêté dans la rampe.

La mésaventure s'est soldée par une refoulement jusqu'à la gare de Rodez !

Je ne me souviens plus bien de la suite. Je crois que nous sommes finalement repartis mais pile dans l'heure du train suivant !
Déjà que ce train était archi-bondé, nous avions, en plus, les voyageurs du suivant dans le nôtre !

SF

Bonjour à tous,
Je confirme que de 1988 à 1995 environ, j'ai souvenir d'avoir vu des RRR doubles à Luchon. Si ma mémoire ne me trahit pas, c'était au train arrivant les lundis matins à Luchon aux alentours de 9H25. Ce train amenait les flots d'internes scolarisés au lycée du bois et au lycée général. Ils étaient tellement nombreux qu'une dérogation de l'éducation nationale précisait que les cours dans ces établissements ne commençaient pas avant 10h00 les lundis matins pour permettre aux internes arrivant par ce train d'être effectivement présents. Pour information, le lycée du bois de Luchon à l'époque proposait des formations diplômantes qui n'étaient dispensées que dans un seul autre lycée en France (en Corrèze, je crois). Les candidats étaient donc nombreux.

Bonsoir,

De passage à Pau ce matin pour la signature d'un bail, je suis arrivé de Bordeaux à 09h07 (Z-7300 BX-DAX-HE + Z-7300 DAX-PAU) avant de repartir à 11h06 par TGV (boulot à Bordeaux cet après-midi...).

Dans l'espoir de revoir en gare une 8500 sur le TER de 09h36 pour TE, j'avais fais suivre le Leica M6 (ainsi que le petit bridge Panasonic pour le forum...)

Résultat : BB-508615 + RRR rouge ex-TER Aquitaine (c'est encore marqué au dessus des portes d'accès) sous un ciel certes changeant mais très lumineux néanmoins.

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Amateurs de fraises : un parcours Pau - Toulouse pour assurer un sucrage uniforme....  Je plaisante, bien sûr, mais à l'heure des AGC et autres automotrices contemporaines, de tels parcours dans un matériel spartiate me ferait penser, toutes proportions gardées, aux voitures Bruhat utilisées sur des supplémentaires Paris - Hendaye ou Paris -Toulouse dans les années 70' : éprouvant pour les usagers ainsi que pour le personnel en service à bord.

Bonne soirée.

Magnifiques photos les gars !!!  

Messieurs bonjour.


Toujours d'actualité sur l'axe Pyrénéen : RRR & danseuses,mais pour combien de temps encore ?.....

Surprise à St Marthory lundi 8 Sept 2014.

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La 50 8617 tire sa rame vers Toulouse sous un ciel des plus capricieux.

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Quelques minutes plus tard (dans la batteries des trains de fin d'aprés midi ) une rame rouge remorque en tête,arrive sur St Marthory.
En pousse une danseuse encore en livrée béton.

Combien de temps en verrons nous encore ?

P.

Bonsoir,
Etant à Pau aujourd'hui pour obligations personnelles, j'ai pu observer un ensemble... particulier sur les garages palois : 8615 + 4 Corail en stationnement pour un PAU-TE de samedi? Dimanche?.
La voici depuis les quais :
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Et depuis la Promenade des Pyrénées :
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J'ai essayé de savoir, auprès du Chef d'Escale, quand et sur quoi ça rejouait, mais malheureusement, cela ne semblait pas défini ce soir.

Si ça part dimanche et qu quelqu'un est capable de trouver l'info, cela m'intéresse : je serai bien tenté de redescendre à Pau dimanche durant la journée avec l'appareil pour saisir la rame à quai avec la 8500 en service... voire un peu plus loin en ligne si le temps s'y prête et que l'horaire ne soit ni trop matinal ni trop tardif...

Adishatz.

Bonsoir,

Sans certitude, ca pourait faire le 872728 de 09.51 demain, la rame de 6V avec la 7200 surement sur le 872706.

D'après ce que m'a dit le CSV, avec les mouvements sociaux en cours, ça repartirait plutôt dimanche... Mais je n'ai aucune info fiable sur le sujet...

Bonjour à tous,


Voici un petit récit d'un WE mouvementé... sans que les mouvements sociaux n'y fussent pour quoi que ce soit!

Comme indiqué précédemment, vendredi, de passage à Pau l'après-midi, j'avais pu observer aux garages 2 rames corail : une 4 caisses au crochet de la 8615 et une 6 caisses au crochet de la 7289.
Renseignements pris à l'Escale de Pau, les rames n'étaient pas affectées mais devaient néanmoins repartir le dimanche.

Après une analyse rapide, les deux trains potentiels étaient le 872706 Pau 05h42 - TE 08h32 ou le 872728 Pau 09h36 - TE 12h29.

Dans un cas comme dans l'autre, je n'avais pas la possibilité de redescendre de Bordeaux le dimanche matin pour arriver à Pau avant le départ de ces trains. Ne voulant pas laisser filer l'occasion de tirer le portrait de cette 8500 avec sa rame corail autrement qu'en stationnement, samedi soir, à 20h50, en gare de Bordeaux je montais à bord du dernier TGV (8593) à destination de Pau (arrivée prévue à 23h14).
Hélas, alors que nous approchions de Morcenx, l'ASCT  a diffusé un message selon quoi le TGV précédent (8590 PMP 14h25 - TS 20h56) avait tapé une voiturette sur un PN à proximité de Puyoô. Le conducteur du véhicule, alcoolisé, n'était pas dans la voiture au moment de la collision, il n'y a donc pas eu de victime, si ce n'est la trapannelle totalement atomisée et une fracture du nez pour le TGV...

Résultat pour nous : notre rame est immobilisée à Dax jusqu'à nouvel avis.
Rapidement, deux autocars sont trouvés (un exploit un samedi soir!) : un direct Dax-Pau et un assurant la desserte du TGV : Orthez - Pau - Lourdes et Tarbes.
Pour ma part,je prends place à bord du premier autocar direct : l'arrivée à Pau intervient à 00h15 avec "seulement" une heure dans la vue par rapport à l'horaire initial.

Je fais un rapide détour le long de la halle SERNAM pour m'assurer que les deux corails sont toujours en place : c'est le cas! Du coup, passage à la case "fermeture des yeux" : ce sera rapide, il faudra les rouvrir vers 04h45 pour être à 05h15 devant la gare, attendre l'ouverture des grilles et observer le matériel qui viendra se mettre en place à quai pour le départ de 05h42.

05h20, dégarage de l'un des deux corail de la PV vers la voie A; Gagné, c'est la 8615! Passage sur le deuxième quai, sortie du pied et du M6 pour saisir la scène sur quelques diapos puis sortie du petit compact numérique pour réaliser le cliché suivant.
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Le froid pique, le ballast est givré, je n'ai pas chaud sur le quai! A cette heure, un dimanche matin, l'animation est minimale : le conducteur prépare ses documents dans la lueur de sa cabine, l'ASCT fait le tour de ses 4 corail et le Chef d'Escale attend l'heure du départ.
05h42, le train s'ébroue, n'emportant à son bord que le conducteur et le contrôleur...

Puis tout retombe dans une léthargie dominicale bien connue, le prochain train au départ étant le 08h53 pour Bordeaux (avec lequel j'entends repartir). Ni une ni deux, je rentre me mettre au chaud dans la salle des pas perdus  pour tuer les trois heures que j'ai devant moi. Evidemment, cela ne loupe pas, trois ou quatre énergumènes fraîchement sortis de boite  arrivent et s'évertuent à répertorier toutes les façons de faire des "canards" sur le piano mis à disposition des autodidactes dans le hall de la gare. A croire que l'alcool rend sourd en plus!!! Côté calme, on repassera!!! M'enfin, j'ai quand même eu droit, au cours du récital, à "Il jouait du piano debout", "femme des années 80", ... : ça divertit!

Le jour se levant, je décide d'aller faire une photo, sur le dernier quai de la gare de Pau, de l'avant du TGV ayant tapé a veille au soir à Puyoô.
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Puis, je viens attendre mon train en provenance de Tarbes et à destination de Bordeaux (une Z-7300).
08h53, départ à l'heure. Après Orthez, le froid aidant, nous franchissons tout un canton de BAPR (15kms) en marche à vue jusqu'à Puyoô (pourvu que nous ne soyons pas suivis!) : apparemment, il s'agirait d'un rail cassé ou d'un dérangement dû au froid. Arrivée à Dax vers 10h30 voie 4 et... annonce d'un retard indéterminé, un TGV venant d'avoir des soucis avec la caténaire entre Morcenx et Ychoux...
11h00, arrivée d'un TGV Hendaye - Paris sur la voie 2 : les mêmes causes ayant les mêmes effets, il est également retenu pour un délai indéterminé.
Le contrôleur et l'Escale transbordent les clients du TER à bord du TGV.

12h00, arrivée sur la voie 3 d'un autre TGV Tarbes - Paris : même punition, les clients du TGV avarié étant en cours de transbordement en ligne à bord d'un TER amené sur la voie contigüe à la rame HS.

12h30, voie libre, le TGV de 11h décolle de Dax. Il faudra encore s'arrêter à l'entrée de Morcenx pour recevoir les ordres ad hoc pour circuler en VUT entre Morcenx et Ychoux. Pas de bol, nous seront à contre sens, donc VL 70!

Au cours de cette circulation à contre sens, nous croisons en effet une 7200 en cours de raccordement (attelage de secours) au TGV avarié : c'est donc un secours par l'arrière avec retour à la gare en arrière.

Dans le même temps, ces malheurs sont vite relativisés à la suite d'une information transmise par un ami : la 7289 (hé oui, la loc titulaire du 872728 Pau 09h36 - TE 12h29) vient de percuter trois personnes vers le Fauga : bilan, outre la 7200 HS,  deux femmes et un enfant décédés. la Transversale Pyrénéenne est donc elle aussi bloquée entre Toulouse et Tarbes!

Puis 14h30, arrivée à Bordeaux après 05h30 de train depuis le départ de Pau distant de 233 kms...

Amitiés, Jérôme