Railcoop : la fin

Ce n'est plus une surprise.
A part la concurrence sur les créneaux rentables (LGV où lignes TER bien établies), pas de place ailleurs. Je ne veux pas parler de la capacité de gérer et d'exploiter, mais les bâtons dans les rayons étaient trop nombreux. Peu de choix de matériel disponible (sans être mauvaise langue les X 72500, c'était pas le top de la fiabilité). Difficulté d'obtenir des sillons viables (temps de parcours et horaires variables). Coûts a supporter pour rouvrir des gares pour de rares croisements. Impossibilité de circuler de nuit. Détournements envisagés par Vierzon pour travaux sur de longues périodes... Je ne reviendrai pas sur l'expérience Fret, l'air du temps en France n'est plus favorable au Fret ferroviaire de proximité. C'est un coup dur pour eux mais aussi pour les dessertes de la France profonde. Actuellement Bercy ne peut pas trop s'endetter, et une partie du réseau va se retrouver une nouvelle fois menacée par les coupes sombres.