Pk 615,2 : Gare du Monastier (48)

Mais elle est prise en talon.
Sur le titre 1 signaux pas de chevron pointe en bas....
Ce ne serait pas l'ordre de marche à vue après avoir rencontré le panneau "gare"?

Merci pour cette très belle photo !

claude1 a écrit:Mais elle est prise en talon.
Sur le titre 1 signaux pas de chevron pointe en bas....

Le titre 1 signaux est aboli depuis belle lurette (en 1973, nous étions déjà formés avec le S1A)

claude1 a écrit:Ce ne serait pas l'ordre de marche à vue après avoir rencontré le panneau "gare"?

Pas de panneau "Gare" aux entrées de Chanac mais un panneau "mi blanc-mi noir" annonçant un établissement autre que gare mais dont les aiguillages doivent être franchis à VL 30 km/h (ou 40 km/h sur certaines lignes). Pas de marche à vue dans ce cas.

Merci pour la réponse.
Désolé pour la vieille appellation mais c'est le S1A que j'ai regardé.

Je ne suis pas cheminot et ne connais pas la signalisation, merci beaucoup pour les réponses par rapport au panneau montrant un V.
Ci-dessous pour compléter, un extrait d'une photo aérienne de l'Institut géographique national prise en septembre 1963. On y voit le faisceau des voies (c'est bien ainsi qu'on dit ?), avec le poste de chargement de la dolomie et les aiguillages existant à l'époque. Beaucoup de différences par rapport à nos jours.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Un lien pour connaître les wagons "Saint Gobain" qui fréquentaient le site chanacois de chargement de dolomies :
https://www.trainsdumidi.com/t13394-le-viaduc-de-garabit-en-1964?highlight=garabit
La desserte était assurée quotidiennement au moyen d'un AR du "marchandises" (Sévérac)-Marvejols-Mende-(Bagnols Chadenet à la demande)-Le Monastier-(Sévérac), desserte complétée les mardis et jeudis par un 2nd AR Le Monastier-Chanac-Sévérac.
Traction au moyen d'un 63200 de Narbonne avec conducteurs & agents d'accompagnement de Sévérac.
La manœuvre des wagons sur "l"embranchement" était à charge d'un câble sur galets courant le long de la voie de chargement, câble mû par un moteur électrique disposé verticalement par rapport au plan de la voie.

Merci beaucoup André pour vos explications sur la technique de l'acheminement de la dolomie.
Savez-vous à quelles dates le transport de dolomie par rail depuis Chanac a débuté et a cessé ? Y avait-il des raisons à la fin de ce transport ?

Chanac était à un moment le lieu des éditions "La Régordane" aujourd'hui en fin d'activités.
Ils ont fait une vidéo sur les X2800 avec un parcours sur cette ligne de la Lozère.

Yves_55 a écrit:..........Savez-vous à quelles dates le transport de dolomie par rail depuis Chanac a débuté

Je n'ai aucune information précise (j'étais trop jeune pour m'en souvenir) mais il semblerait d'après certaines sources dont La Lozère Nouvelle que ce transport aurait débuté fin des années 50 mais le vrai départ du trafic daterait de 1963.

Yves_55 a écrit:..........Savez-vous à quelles dates le transport de dolomie par rail depuis Chanac ..... a cessé ?

Là encore, je n'ai pas de date précise mais la fermeture du triage de Sévérac le Château en octobre 1991 (corollaire de la mise en service de la commande centralisée depuis le PCC de Millau) a entraîné de facto la suppression du trafic "marchandises & messageries" sur Mende-Le Monastier, Rodez-Sévérac et Béziers-Neussargues. Seul un (très lent) train MAO (MArchandises Omnibus) assuré UM BB 9400 a subsisté sur Béziers-St Flour Chaudesaigues et retour.

Yves_55 a écrit:Y avait-il des raisons à la fin de ce transport ?

En fait la conjugaison d'au moins six facteurs :
- la sempiternelle politique de rentabilité de la SNCF,
- la chasse à tout ce qui n'était pas "grand axe ferroviaire" ou "transport massifié" (il avait été demandé au donneur d'ordre d'assurer son trafic de dolomie par train complet !!!)
- l'abandon pur et simple de la desserte ferroviaire Le Monastier-Mende suite à refonte de l'offre fret sur Béziers-Neussargues avec comme raison fallacieuse : plus de diesel dans le secteur donc plus de trains, (en fait l'échange 66000 de dessertes se faisait via Rodez-Sévérac et comme le trafic fret avait été supprimé sur cette ligne ...),
- cessation de l'activité Fret de la gare d'échanges du Monastier accompagné de suppressions d'installations (appareils de voies) et contractions de personnel avec report en partie à Marvejols,
- la concurrence du transport routier avec sa souplesse et son tarif attractif (les transports Boyer de St Chély d'Apcher s'étaient déjà placés dans ce segment depuis pas mal de temps et avaient réalisé un vrai siphonnage du trafic)
- la complicité des politiques locaux ; rappelez-vous que, déjà en 1991, "ils" ["elle" pour ce qui concerne Chanac] ne juraient que par la route et réclamaient urgemment une RN88 à 2x2 voies pour favoriser les échanges commerciaux entre Toulouse et Lyon et, ainsi, concurrencer gratuitement les autoroutes à péages A61, A9 et A7.

claude1 a écrit:Chanac était à un moment le lieu des éditions "La Régordane" aujourd'hui en fin d'activités.

En fait "La Régordane", c'est-à-dire Pascal Béjui, son épouse et leur collaboratrice avaient établi leur base dans l'ancienne école primaire du petit village de Le Villard tout proche de Chanac. Par la suite, les deux villages avaient fusionné, Le Villard ne devenant plus qu'un hameau de Chanac.

Beau reportage, merci beaucoup.

Dans ce cas précis, le chevron pointe en bas constitue le repère d'entrée dans cet établissement de pleine ligne.
LN/JCP.

La gare en version 13/08/2019
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Vue en direction de Labastide AG et Beziers AD
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