Autour de la Rochelle dans les années 90 !
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Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
Il y avait dans les années 60 au service d'hiver des trains qui reliaient Saintes à Paris en passant par La Rochelle ( trains de nuit et de jour), ces trains passaient par Tours ce qui entrainait un changement de bout pour la loco.
Pour les Paris Bordeaux de l'état ils passaient direct entre Niort et Saintes par saint-Jean d'Angely avant de remonter par Saumur.
En été les trains passaient par Angoulême et continuaient à Royan avec waggon restaurant pour le train de jour.
Les jours de grands départs la composition était renforcée ce qui valait au train d'être coupé en deux à Angoulême, la boite à ragout étant au milieu cela faisait des frayeurs au voyageurs du waggon restaurant qui n'avait pas écouté les annonces car quand ils voulaient retourner à leurs places leur voiture n'était plus là!
claude
Pour les Paris Bordeaux de l'état ils passaient direct entre Niort et Saintes par saint-Jean d'Angely avant de remonter par Saumur.
En été les trains passaient par Angoulême et continuaient à Royan avec waggon restaurant pour le train de jour.
Les jours de grands départs la composition était renforcée ce qui valait au train d'être coupé en deux à Angoulême, la boite à ragout étant au milieu cela faisait des frayeurs au voyageurs du waggon restaurant qui n'avait pas écouté les annonces car quand ils voulaient retourner à leurs places leur voiture n'était plus là!
claude
claude1- Posteur Mentor
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Date d'inscription : 12/08/2011
Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
Bonsoir,
merci de ces photos particulièrement réussies à mon avis.
Le train Bordeaux-Poitiers-Paris et retour s'appelait 4358/4359. En complément des commentaires de Claude :
Il desservait bien la gare de Tours, donc rechangeait de machines à cette occasion. Il y croisait les fameux "Lyon-Océan".
Ce train que je connaissais plutôt dans le sens Paris-Tours-Poitiers était le, (ou l'un des), dernier à quitter Austerlitz, et était remorqué par des 6500, (fin des années 70), puis par des 9200. ( 9200 rouges fin des années 60, début 70, de Tours à Poitiers).
Il était assez lourd, (14 à 16 pièces) au départ de Paris. Il s'arrêtait pas mal, (Blois, Amboise, Chatellerault), mais sa marche n'était pas très serrée, surtout à la montée vers Paris, selon les 'Pierrots". (Conducteurs de St Pierre).
Le 72000 passait une paire d'heures à Poitiers entre les deux trains 4358 puis 4359. (Faisant donc l'aller-retour depuis Bordeaux, dans la nuit).
Je me souviens qu'un matin, le conducteur de La Rochelle, m'avait "sauté dessus", pour un coup de main, au dépôt de Poitiers, n'arrivant pas à "démarrer", car la sécurité "pression d'huile", intégrée au régulateur "woodward", déclenchait lors du lancement. (Pour les connaisseurs).
Or, la réserve d'air limitée, nécessaire à l'entrainement du diesel, lors du lancement, ne permettait pas des essais très nombreux.
Si bien qu'il me demanda d'observer une anomalie éventuelle sur le moteur (AGO), pendant la séquence où la pression d'huile était censée s'établir, le temps, que lui, à la commande pneumatique du "démarrage" diesel, donc plus loin dans le couloir, ne pouvait rien visualiser.
Effectivement, j'aperçus assez vite, une canalisation d'huile désemparée, dont le filetage était totalement dégradé, qui laissait s'échapper des gros flots d'huile . L'affaire était entendue, il prit le 67300 du "messageries" du matin, et, ce dernier fut pris en charge par un 63500 jusqu'à Niort.
Voilà la grande et la plus petite histoire du 4359.
Un petit mot d'un autre train de nuit Paris-Rochefort et retour des vendredis/dimanches, les 3456/4357. (Pour les marins).
Le 3456 qui arrivait à Austerlitz vers 5h20, disposait de 2h pour tomber les 119 km des Aubrais à Paris, et...de 1h (!), pour le parcours de Brétigny,(passage), à Paris, soit 32 km.
Pire que les 4200 et leur 1440t pour 2h30 allouées entre Toulouse et Montréjeau, évoqué sur le fil "Portet St Simon" ! Et que "l'occitan" à 49 km/h dans les causses du Lot !.
A bientôt !
merci de ces photos particulièrement réussies à mon avis.
Le train Bordeaux-Poitiers-Paris et retour s'appelait 4358/4359. En complément des commentaires de Claude :
Il desservait bien la gare de Tours, donc rechangeait de machines à cette occasion. Il y croisait les fameux "Lyon-Océan".
Ce train que je connaissais plutôt dans le sens Paris-Tours-Poitiers était le, (ou l'un des), dernier à quitter Austerlitz, et était remorqué par des 6500, (fin des années 70), puis par des 9200. ( 9200 rouges fin des années 60, début 70, de Tours à Poitiers).
Il était assez lourd, (14 à 16 pièces) au départ de Paris. Il s'arrêtait pas mal, (Blois, Amboise, Chatellerault), mais sa marche n'était pas très serrée, surtout à la montée vers Paris, selon les 'Pierrots". (Conducteurs de St Pierre).
Le 72000 passait une paire d'heures à Poitiers entre les deux trains 4358 puis 4359. (Faisant donc l'aller-retour depuis Bordeaux, dans la nuit).
Je me souviens qu'un matin, le conducteur de La Rochelle, m'avait "sauté dessus", pour un coup de main, au dépôt de Poitiers, n'arrivant pas à "démarrer", car la sécurité "pression d'huile", intégrée au régulateur "woodward", déclenchait lors du lancement. (Pour les connaisseurs).
Or, la réserve d'air limitée, nécessaire à l'entrainement du diesel, lors du lancement, ne permettait pas des essais très nombreux.
Si bien qu'il me demanda d'observer une anomalie éventuelle sur le moteur (AGO), pendant la séquence où la pression d'huile était censée s'établir, le temps, que lui, à la commande pneumatique du "démarrage" diesel, donc plus loin dans le couloir, ne pouvait rien visualiser.
Effectivement, j'aperçus assez vite, une canalisation d'huile désemparée, dont le filetage était totalement dégradé, qui laissait s'échapper des gros flots d'huile . L'affaire était entendue, il prit le 67300 du "messageries" du matin, et, ce dernier fut pris en charge par un 63500 jusqu'à Niort.
Voilà la grande et la plus petite histoire du 4359.
Un petit mot d'un autre train de nuit Paris-Rochefort et retour des vendredis/dimanches, les 3456/4357. (Pour les marins).
Le 3456 qui arrivait à Austerlitz vers 5h20, disposait de 2h pour tomber les 119 km des Aubrais à Paris, et...de 1h (!), pour le parcours de Brétigny,(passage), à Paris, soit 32 km.
Pire que les 4200 et leur 1440t pour 2h30 allouées entre Toulouse et Montréjeau, évoqué sur le fil "Portet St Simon" ! Et que "l'occitan" à 49 km/h dans les causses du Lot !.
A bientôt !
MOLY- Posteur Persévérant
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Date d'inscription : 06/04/2008
Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
Bonsoir,
Autres petits compléments aux témoignages de claude1 :
Les trains Paris-Royan transitaient en effet par Angoulême.
Autant que je m'en souvienne, une relation de jour était régularisée au service d' été.
Des supplémentaires étaient mis en circulation lors des pointes.
Ayant roulé sur ces trains, lors des exercices 1977/79, leur traction confiée le plus souvent aux 2D2 de Bordeaux, (5538 à 50 et 5400), au début de cette période, fut vite estompée, faute d'engins, pour cause de réforme progressive, et donc remplacée un temps par des 8500. (En attendant les 9200 Bordelaises en grand nombre).
Un Angoulême-Paris, ou retour, avec une 8500, comme cela nous arrivait en service facultatif, (dit RT5), sur ces trains à arrêts assez fréquents étaient très éprouvants. Ces engins à 140 km/h, vitesse approchée, ou soutenue tout le long du parcours, concentraient sur eux tous les défauts, (instabilité, niveau sonore infernal, cabine exigüe, robinet de frein bruyant pour certaines, équipées du H7a...).
A titre d'exemples, ai retrouvé 2 compositions du 14053 , (C 140).
5546 + 14 véhicules/ 604 t. (14/2/79).
8577 + 14 V. / 608 t. (7/4/79).
Autre composition d' un Rochefort-Paris cette fois, qui circulait les week-end, en fin de soirée, le 3450, (C 140) :
9268 + 17 V. / 789 t. ( Le 15/8/77).
En sens inverse, le 4357, train de nuit à dominante "marine nationale", sur la même relation :
9263 + 17 V. / 777t. ( Le 5/12/77).
Tous ces trains étaient repris en 67300, (puis 67400 par la suite), sur la partie thermique, et notamment en unité simple sur le 4357, avec ses 17 pièces.
A bientôt !
Autres petits compléments aux témoignages de claude1 :
Les trains Paris-Royan transitaient en effet par Angoulême.
Autant que je m'en souvienne, une relation de jour était régularisée au service d' été.
Des supplémentaires étaient mis en circulation lors des pointes.
Ayant roulé sur ces trains, lors des exercices 1977/79, leur traction confiée le plus souvent aux 2D2 de Bordeaux, (5538 à 50 et 5400), au début de cette période, fut vite estompée, faute d'engins, pour cause de réforme progressive, et donc remplacée un temps par des 8500. (En attendant les 9200 Bordelaises en grand nombre).
Un Angoulême-Paris, ou retour, avec une 8500, comme cela nous arrivait en service facultatif, (dit RT5), sur ces trains à arrêts assez fréquents étaient très éprouvants. Ces engins à 140 km/h, vitesse approchée, ou soutenue tout le long du parcours, concentraient sur eux tous les défauts, (instabilité, niveau sonore infernal, cabine exigüe, robinet de frein bruyant pour certaines, équipées du H7a...).
A titre d'exemples, ai retrouvé 2 compositions du 14053 , (C 140).
5546 + 14 véhicules/ 604 t. (14/2/79).
8577 + 14 V. / 608 t. (7/4/79).
Autre composition d' un Rochefort-Paris cette fois, qui circulait les week-end, en fin de soirée, le 3450, (C 140) :
9268 + 17 V. / 789 t. ( Le 15/8/77).
En sens inverse, le 4357, train de nuit à dominante "marine nationale", sur la même relation :
9263 + 17 V. / 777t. ( Le 5/12/77).
Tous ces trains étaient repris en 67300, (puis 67400 par la suite), sur la partie thermique, et notamment en unité simple sur le 4357, avec ses 17 pièces.
A bientôt !
MOLY- Posteur Persévérant
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Nombre de messages : 543
Age : 75
Localisation : Aveyron
Date d'inscription : 06/04/2008
Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
Bonjour à tous
Dernière édition par NOËL albert le 2013-06-19, 13:53, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
NOËL albert a écrit:
Enfin, pour terminer, une vue du Bordeaux-Paris Austerlitz de nuit (via La Rochelle) lors de son arrêt à la tombée de la nuit sous la marquise rochelaise, avec en prime la 72073 en livrée d'origine. La machine va changer de bout pour emmener le train jusqu'à Poitiers où il sera repris en électrique - Juin 1993
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Bonjour Albert,
Aurais-tu souvenir (ou une photo) de la composition exacte de ce train de nuit entre Bordeaux et La Rochelle ?
merci d'avance.
Olimac- Record bleu
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Localisation : dans le Sud Express 313
Date d'inscription : 15/11/2006
Re: Autour de la Rochelle dans les années 90 !
Si quelqu'un a des photos des années 90 sur la ligne Bordeaux - Nantes, je suis intéressé, et je suis sûr que je ne suis pas le seul ici !
Merci d'avance à tous pour votre aide !
Merci d'avance à tous pour votre aide !
Olimac- Record bleu
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Nombre de messages : 5349
Localisation : dans le Sud Express 313
Date d'inscription : 15/11/2006
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