Pk 034,2 : Gare de Longages - Noe (31)

La gare en recto / verso en 2011 (13/05/2011)

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 Ah tiens la deuxième partie du nom de la gare me dit quelque chose...

Bonsoir,

Encore merci pour cette actualité.

Pour ceux qui ne sont pas insensibles au temps passé, sachez , (ou rappelez vous) que sur la première photo, la bande herbeuse à droite, située entre la voie 1, et l'alignement d'arbres, était occupée par une voie de garage.

Cette voie était accessible uniquement par refoulement. Entre parenthèses, elle jouxtait les installations de commerce bovin du "milliardaire rouge" Doumenc.

Il arrivait en saison de pèlerinage notamment que quelques trains marchandises y trouvent "refuge" afin de laisser voie libre à des pèlerins retardés.

C'était un peu le "cirque" pour l'agent de gare, surtout si le train était long. On refoulait au drapeau. L'aide-conducteur descendait afin de relayer les ordres de manoeuvres.

Une fois avec un train très long de marchandises, j'atteignis la pancarte "LGR", (Limite de garage par refoulement), alors que le train n'avait pas dégagé l'aiguille d'accès à la voie de garage.
Eventualité prise en compte à l'origine de la manoeuvre, j'obéis à l' ordre de dépassement de la pancarte, et finalement, au refoulement, à quelques "centimètres" près, le train entra juste.
Le collègue me remercia de ma complicité, sachant qu'il connaissait bien les lieux, et qu'il surveilla étroitement les abords du butoir.

Depuis la BB 300, dont je me souviens être en tête ce jour là, ce n'était pas "un gros travail", mais pour les agents de gare, ce n'était pas si facile, surtout si la météo était contraire. Que le travail obscur de nos collègues des petites gares soit modestement reconnu ici.

Nous aurions eu bonne mine si le train n'était pas rentré.

Il y avait également une sous-station électrique, qui, parait il, dans les années 50, avait abrité les premiers pas de cheminot de Georges Séguy, devenu plus tard numéro un de la CGT.

Voilà pour quelques regards sur le passé, bien modestes, attachés à Longages, qui historiquement possède en plus, un lourd héritage.

A bientôt!

Du texte, pas de photos, mais on s'y croit vraiment (ça compense! )! Merci Moly pour ce beau témoignage, c'était quand?

Bonsoir,

....Témoignage qui ne revêt aucun caractère exceptionnel, si ce n'est ce train dont la longueur était "limite".

Bien avant la période de cette anecdote, (1972, ou 1973), les garages par refoulement étaient quasiment la règle.
Il a fallu attendre la commande à distance, les enclenchements, et le contrôle de position d'aiguille pour voir se multiplier les voies de garage à accès direct, et surtout, les "garages actifs", à savoir ceux qui règlementairement conservent leur caractère de "voie principale".

Bien plus tard, fin des années 70, alors que je roulais sur la radiale Bordeaux-Paris, très en vue à l'époque avec ses trains "TEE", il existait un train de dessertes marchandises (Poitiers-Chatellerault-St Pierre), tous les matins, qui se garait sur la voie de garage, accessible par refoulement, en gare de La Tricherie. (Située au nord de Poitiers).

Je me souviens que nous avions les yeux sur l'heure, car en cas de retard, nous aurions "coulé" le 168, (le drapeau)...de mémoire. A défaut l'un des rapides du matin.

A bientôt !

Tu devrais écrire un livre!

Une CPA avec la gare et la sous-station. (cparama)
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Ferrovi11 a écrit:Tu devrais écrire un livre!  

Bonsoir,


Si chacun devait faire un bouquin de son boulot.... quelques petits souvenirs sur internet, gratuits, et que personne n'est obligé de lire, me semblent très bien comme ça !
Et puis, je ne suis ni écrivain, ni politique, alors....

Merci PPK de sa reproduction.

A bientôt !